Les excuses de Zuckerberg

Pris dans la tourmente de l’utilisation politique abusive des données qu’il collecte, le créateur et patron du géant des réseaux sociaux promet de faire en sorte que cet « abus de confiance » ne se reproduise pas. Un exercice de contrition auquel il est désormais très habitué.  Sur l’affaire Cambridge Analytica Depuis le début de la semaine, on attendait sa réaction. Après un message reconnaissant la responsabilité de Facebook dans le détournement massif de données personnelles par Cambridge Analytica, une entreprise de marketing britannique très investie dans la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016 aux États-Unis, Mark Zuckerberg a finalement fait des excuses sur CNN hier soir :  Cela a constitué un abus de confiance très important et je suis vraiment désolé de ce qui s’est passé. Notre responsabilité est de faire en sorte que cela ne se reproduise pas.  Société Cambridge Analytica, ou pourquoi vous ne devriez pas cliquer sur n’importe quoi sur Facebook  Ce qui passera, promet Zuckerberg, par une limitation de l’accès aux données personnelles par les applications tierces, dans lesquelles il faudra faire du tri. Cela passera aussi par un effort d’information aux utilisateurs dont les données auraient pu être utilisées sans leur consentement.  Sur la déferlante de « fake news » Imaginer que Facebook ait pu changer l’issue de la présidentielle américaine était pour lui « une idée folle ». Mais dans un message diffusé sur son réseau social, accusé d’avoir contribué à propager des fausses informations, Zuckerberg a profité de Yom Kippour, en 2017, pour demander pardon :  A ceux que j’ai blessés cette année, je demande pardon et essaierai de faire mieux. Pour ce que mon travail a pu faire pour nous diviser davantage que pour nous rassembler, je demande pardon et essaierai de faire mieux.  Sur ses erreurs de communication Économie  Les investisseurs commenceraient-ils à douter du modèle Facebook ? A l’automne 2017, Facebook faisait la promotion d’un nouveau service de réalité augmentée sur les décombres laissées par le passage de l’ouragan à Porto Rico. Une petite vidéo montrait en images comment le réseau social pouvait recréer du lien sur un territoire ravagé. Le message a suscité suffisamment d’émoi pour que Zuckerberg s’en explique, puis s’en excuse. (La vidéo est toujours en ligne.)  « L’une des fonctionnalités les plus puissantes de la réalité virtuelle est l’empathie. Mon but était de montrer comment [elle] peut alerter et nous aider à voir ce qui se passe partout dans le monde », écrivait-il sur Facebook.  A la lecture des commentaires, je réalise que ce n’était pas clair et je m’en excuse auprès de ceux que cela aurait pu offenser.  Sur les morts sociales inopinées, notamment Un vendredi de novembre 2016, un message est apparu sur les pages de certains utilisateurs. Il signalait leur mort. tout simplement. Marck Zuckerberg lui-même était affecté.  Nous espérons que ceux qui aimaient Mark trouveront du réconfort dans ce que les autres partageront pour se souvenir de sa vie et la célébrer.  Le bug n’aura pas duré : en début d’après-midi, tout était réglé. Et le patron de Facebook… s’excusait :  C’était une erreur énorme que nous avons désormais réparée. Nous sommes désolés qu’elle ait pu se produire et avons travaillé le plus rapidement possible à sa solution.*Ceux qui n’aiment pas Finkelkraut\Le parquet de Paris a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête à la suite des injures dont le philosophe Alain Finkielkraut a été l’objet en marge d’une manifestation des «gilets jaunes» samedi à Paris. L’enquête est ouverte du chef «d’injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole, écrit, image, ou moyen de communication au public par voie électronique», a précisé le parquet. Les investigations sont confiées à la BRDP (Brigade de répression de la délinquance à la personne). Les injures antisémites proférées à l’encontre de l’académicien «sont la négation absolue de ce que nous sommes et de ce qui fait de nous une grande nation», a déclaré samedi soir Emmanuel Macron sur Twitter. «Fils d’émigrés polonais devenu académicien français, Alain Finkielkraut n’est pas seulement un homme de lettres éminent mais le symbole de ce que la République permet à chacun», a-t-il ajouté dans un autre tweet. «Barre-toi, sale sioniste de merde», «grosse merde sioniste», «nous sommes le peuple», «la France elle est à nous», ont crié plusieurs manifestants qui défilaient boulevard du Montparnasse, et qui venaient d’apercevoir l’académicien, d’après une vidéo diffusée par Yahoo!  1977 à 1985 et effectivement il n’était pas un asile psychiatrique, mais bien au 1er étage la section revalidation, le 2ème cardio pulmonaire et le 3ème le sana réservé aux patients tuberculeux. J’essaie de retrouver des membres du personnel hospitalier comme moi et peut être aussi des patients. Donnez moi de vos nouvelles avec qui j’ai pu travailler où soigner. Ce ne peut être que de bons souvenirs. Une entreprise est la pour le transformer. Je suis allée hier et il est désormais impossible de pénétrer dans le bâtiment. J’ai tenté de convaincre le gardien mais il n’a rien voulu entendre. J’y suis allé cette semaine, il y avait effectivement une cabane de chantier, mais surtout deux personnes et un chien qui était dans une cage qu’ils ont lâché pour nous faire fuir. Désormais impossible à visiter, donc. J’ai passé 3 heures dans ce sanatorium ! Merci pour cette chouette adresse ! En bref, il n’y aura pas beaucoup de changement à venir. ] civilisation et culture, plaçant la création au cœur de ce que nous sommes. Ben Salah souligne le manque continu d’engagement significatif dans l’héritage postcolonial de la France. «J’ai trouvé assez ironique que Macron ait revendiqué le besoin de culture et de créativité pour lutter contre l’extrémisme», a-t-elle expliqué. «L’extrémisme en France est profondément enraciné dans son histoire postcoloniale, une frange marginalisée de la population étant donc plus encline à s’associer aux« forces obscures ». Peut-être qu’un premier pas serait que ces populations se reflètent dans les institutions françaises et ne soient pas principalement gouvernées par des hommes élitistes, blancs, d’âge moyen? Quant à l’une des propositions culturelles de Macron – améliorer l’accès des artistes aux visas -, elle pourrait résoudre une crise urgente dans un monde aux frontières problématiques. «La révision du système de visas pour les artistes est cruciale», explique Ben Salah. «Je peux vous dire par expérience personnelle que les opportunités sont déterminées par la couleur de votre passeport. L’utopie d’un monde culturel sans frontières ne sera réelle que si vous faites face à un refus de la part d’une ambassade, car vous faites partie d’une «population à risque».

About the author

A propos

FRANCE MEETINGS EST UN PETIT BLOG SANS PRÉTENTION SUR LE BEAU PAYS QU'EST LA FRANCE. C'EST DE L'ACTU, DE LA CULTURE, DE LA POLITIQUE, DE L'ECONOMIE... TOUT SUR LA FRANCE.