Neuf films, issus majoritairement d’Europe, vont concourir pour la Palme d’or 2017 du court métrage, dans le cadre de la compétition du 70e Festival de Cannes (17-28 mai), ont annoncé mercredi les organisateurs.
La sélection comporte aussi un représentant pour l’Iran, un pour les Etats-Unis, un pour la Chine et un pour la Colombie.
Le comité de sélection a reçu cette année 4.843 oeuvres, soit 165 de moins qu’en 2016.
Les oeuvres sélectionnées, huit fictions et une animation, sont « Pépé le Morse » de Lucrère Andreae (animation, France), « Katto » de Teppo Airaksinen (Finlande), « A Drowning man » de Madhi Fleifel (Royaume-Uni/Danemark/Grèce), « Lunch Time » d’Alireza Ghasemi (Iran), « Across my land » de Fiona Godivier (Etats-Unis), « Koniec widzenia » de Grzegorz Molda (Pologne), « Xiao cheng er yue » de Qiu Yang (Chine), « Damiana » d’Andrés Ramirez Pulido (Colombie) et « Push it » de Julia Thelin (Suède).
Par ailleurs, la sélection Cinéfondation a choisi, pour sa vingtième édition, seize films (14 fictions et 2 animations) venus de 14 pays, parmi les 2.600 présentés cette année par des écoles de cinéma du monde entier.
Les trois prix de la Cinéfondation seront remis lors d’une cérémonie précédant la projection des films primés le vendredi 26 mai.
Le jury des courts métrages et de la Cinéfondation sera présidé cette année par le réalisateur roumain Cristian Mungiu.
Lorsque Shailja Singh s’est rendue à son bar favori pour une bière après une bonne journée de travail, elle l’a trouvé fermé, victime d’une prohibition de la Cour suprême indienne qui porte un coup dur au secteur de la restauration.
Au nom de la sécurité routière, la plus haute instance judiciaire d’Inde a interdit toute vente d’alcool à 500 mètres des autoroutes. Un rayon dans lequel se trouvent des milliers de bars, hôtels et restaurants de ville qui servent aussi bien des touristes que des salariés comme Shailja.
Heureusement pour cette jeune femme de 23 ans, la limite des 500 mètres ne couvre que la moitié du parc de bars et de restaurants de Gurgaon, ville satellite de Delhi, où elle a l’habitude de se rendre. Ce qui signifie qu’elle n’a que quelques mètres à parcourir pour trouver un lieu vendant de l’alcool.
Mais, pour les commerces affectés, c’est l’impasse.
« C’est l’une des décisions les plus régressives que j’aie jamais vue », s’agace un investisseur dans un bar qui a dû arrêter de vendre de l’alcool.
« Le Premier ministre parle de faciliter le climat des affaires. Mais dites-nous, pouvons-nous seulement faire des affaires ? Quel message envoie-t-on aux investisseurs étrangers ? Que du jour au lendemain vos investissements peuvent partir en fumée ? », s’énerve cet homme qui a requis l’anonymat.
Beer Café sans bière
Avec sa classe moyenne en pleine expansion, l’Inde constitue un marché prometteur pour l’industrie de l’alcool.
En 2016, les ventes de boissons alcoolisées dans le pays s’élevaient à 40 milliards de dollars, huitième plus gros marché en valeur de la planète. Ce chiffre devrait progresser de 6 % par an au cours des quatre prochaines années, selon une étude d’Euromonitor International.
« Les entreprises de l’alcool, l’industrie du tourisme, avaient toute une stratégie en place lorsqu’elles ont monté leurs business et puis, d’un coup, cette décision de justice est survenue », explique un analyste de Bombay qui n’a pas souhaité être nommé.
« C’était complètement inattendu et ils vont devoir tout repenser », ajoute-t-il.
Depuis l’entrée en vigueur de l’interdiction au 1er avril, les chiffres d’affaires des bars et hôtels concernés plongent. Shahira Khan, responsable d’une enseigne de la chaîne Beer Café à Gurgaon, fait état d’une désertion massive des clients.
« Avant, pendant un jour normal de semaine, nous avions 200 personnes par jour. 250 les week-ends. Maintenant nous n’avons presque personne », relate-t-elle à l’AFP.
« En même temps, pourquoi les gens viendraient-ils ? Il n’y a pas de bière au Beer Café », se lamente-t-elle.
Labyrinthe
Mais l’Inde est aussi la nation de la débrouille (le fameux « jugaad » en hindi) et du contournement de la loi.
Des États, comme le Pendjab ou le Rajasthan, ont ainsi changé des panneaux d’autoroutes pour ces axes soient officiellement désignés comme de simples routes locales, auquel cas l’interdiction ne s’applique plus.
Plus ingénieux encore, des bars et des centres commerciaux situés à proximité des autoroutes ont mis en place des déviations ou des petits circuits tout en virages pour que la distance effectivement parcourue par un véhicule soit au-delà du couperet des 500 mètres.
L’Inde a les routes les plus meurtrières du monde. Près de 150.000 personnes y sont mortes au volant en 2015, dont 6.755 à cause de l’alcool.
Le gouvernement réfléchit à des mesures plus strictes contre les conducteurs en état d’ivresse, avec des peines allant jusqu’à 10.000 roupies d’amende (146 euros) et une peine de prison.
Pour l’investisseur furieux qui a vu ses placements réduits à néants, cette piste serait une solution autrement plus sensée.
« Plutôt que de durcir la loi sur l’alcool au volant, ils préfèrent interdire la vente d’alcool tout simplement. C’est comme dire qu’il y a des violeurs dans la nature et donc que les femmes ne doivent pas sortir dehors », dit-il.
L’argent accumulée par le jeune chanteur Kendji Girac grâce à ses ventes d’album ne lui a pas donné le goût des palaces. Le gagnant de la troisième saison de The Voice a toujours gardé sa caravane et son style de vie nomade en dépit du succès. Il hérite aussi des inconvénients inhérents à cette vie sur les routes. À Nîmes, l’artiste s’est fait surprendre par une descente de police alors que lui et les siens occupaient visiblement un terrain de façon illégale.
Lors du contrôle de papier, les forces de l’ordre ont été très surprises de trouver l’interprète d’Andalouse. Selon le site Objectifgard.com, le chanteur a été très courtois avec les policiers et leur a promis de quitter les lieux très rapidement. Kendji Girac a dû vraiment partir sur-le-champ. Il n’a pas reçu de traitement de faveur et il aurait pu écoper d’une contravention pour occupation non autorisée d’un lieu appartenant à la mairie.
«C’est vrai que c’est étonnant. Beaucoup de gens se posent la question: comment se fait-il que j’habite encore dans ma caravane? J’aime bien, cela me plaît. C’est mon chez-moi. On ouvre la porte de la caravane, on a le chant des oiseaux, le soleil quand il fait beau l’été. C’est incroyable», s’était justifié le chanteur sur les ondes de RTL. L’argument n’a pas dû convaincre les forces de l’ordre.
Kendji Girac avait triché pour obtenir son permis de conduire
Ce n’est pas la première fois que le chanteur est confronté à la police. Le chanteur a reconnu avoir triché lors d’un examen pour obtenir son Code de la route. Le gérant d’auto-écoles qui avait organisé ce trucage électronique a été condamné. L’artiste s’en sort, lui, comme simple témoin et n’a payé aucune amende.
L’escroquerie avait débuté en 2013. Chaque candidat devait débourser 1000 à 2500 euros pour s’équiper d’un boîtier. Les appareils étaient actionnés par un complice surnommé «Monsieur Abdel», qui écoutait les questions via le téléphone d’un participant. Il faisait vibrer les boîtiers dès que la bonne réponse était donnée par l’examinateur. Le chanteur n’avait pas pris la peine de se déplacer au tribunal.
ll arrive à Fast and furious, 8e du nom, ce qui arrive à bien des gens. Avec le temps, il est devenu riche, puissant, et il a pris de l’embonpoint. Quand le premier film a déboulé sur les écrans, en 2001, c’était un nanar trépidant, avec une minceur de chat sauvage, un petit côté James Dean, une atmosphère de jeunesse fiévreuse et indomptée. Le scénario était rudimentaire, mais on s’en fichait bien, les vraies stars n’étaient pas les acteurs (le défunt Paul Walker, Vin Diesel toujours présent), mais les bolides rutilants aux moteurs trafiqués, dopés à mort, lancés dans la frénésie des rodéos illégaux. Tout cela filmé avec une folle dextérité par Rob Cohen. John Singleton lui a succédé en 2003. Il fallait frapper plus fort.
Fast and Furious 2 s’ouvrait sur une grande course sauvage rameutant des centaines de voitures folles, carrosseries extravagantes, moteurs surexcités, acrobaties rugissantes. Du cinoche du samedi soir, pas fatigant pour les méninges, mais qui vous en mettait plein la vue.
Fast and Furious 3 (2006), partait pour le Japon, mettait de l’exotisme dans les bolides américains en leur faisant découvrir le drifting, qui consiste à dévaler à toute berzingue les routes de montagne des environs de Tokyo. Mais le scénario s’empâtait un peu, il fallait justifier le voyage. Plus de récit, moins de cascades.
Vin Diesel serait-il passé du côté obscur de la force?
Devenue un phénomène quasi planétaire, la série a poursuivi sa course jusqu’à ce huitième bolide, vaste histoire d’espionnage qui se déploie sur plusieurs continents, à la manière d’un James Bond parodique, et met sur les dents tous les services secrets. Nouvelle venue dans la saga, Charlize Theron incarne la méchante, dangereuse terroriste high-tech. Vin Diesel, qui vient juste de convoler avec Michelle Rodriguez, serait-il passé du côté obscur de la force? Les streetracers de jadis sont devenus des agents secrets portant double ou triple masque.
Le début, filmé dans les rues colorées de La Havane, retrouve le côté marginal des débuts. Ensuite, il s’agit de sauver le monde. C’est une affaire de professionnels du grand spectacle. On ira jusqu’au char d’assaut sous la banquise. Les cascades sont luxueuses. L’esprit sympathique. L’intrigue embrouillée à souhait. C’est du divertissement industriel, bourratif mais pas déplaisant.
Rakhmat Akilov, un Ouzbek aux « sympathies » jihadistes dont les enquêteurs tentent d’identifier les éventuels complices, a reconnu mardi avoir commis l’attentat au camion bélier de Stockholm qui a fait quatre morts et 15 blessés.
Akilov, 39 ans, est soupçonné d’avoir volontairement fauché vendredi après-midi, au volant d’un camion volé, une vingtaine de personnes sur l’artère piétonne la plus fréquentée de la capitale suédoise, à une heure de forte affluence.
Deux Suédoises de 69 et 11 ans, un Britannique de 41 ans et une Belge de 31 ans ont péri dans l’attentat, le troisième en Europe en deux semaines après ceux de Londres (cinq morts) et Saint-Pétersbourg (13 morts). Huit blessés étaient toujours hospitalisés mardi à Stockholm, dont deux dans un état critique.
Interpellé dans l’agglomération quelques heures après la tragédie, Rakhmat Akilov a comparu mardi, à l’issue de sa garde à vue, devant un juge chargé de statuer sur son placement en détention provisoire.
Il « reconnaît avoir commis un acte terroriste et accepte son placement en détention provisoire », a déclaré Johan Eriksson, son avocat commis d’office, en présence de son client menotté qui ne s’est pas exprimé, a constaté une journaliste de l’AFP.
L’homme est entré sous escorte dans une salle en sous-sol du tribunal de Stockholm en état de siège, gardé par de nombreux policiers lourdement armés et dont les accès avaient été fermés à la circulation, des mesures de sécurité sans précédent pour la capitale suédoise.
Le visage dissimulé sous une polaire verte, il a été enjoint par la juge Malou Lindblom de se découvrir, ce qu’il a fait. Les cheveux grisonnants, le visage fermé, il était assisté d’un interprète russophone.
La juge a ordonné qu’il soit écroué à l’issue de l’audience qui s’est tenue en grande partie à huis clos à la demande du Parquet. Le mis en cause encourt la prison à vie.
Cet ouvrier du BTP avait été débouté en juin 2016 de sa demande de permis de séjour, présentée en 2014. Il était ensuite entré en clandestinité pour éviter son expulsion.
Père de quatre enfants, il vivait seul en Suède, sans sa famille restée en Ouzbékistan, selon des informations de presse.
‘Ordre’ du groupe État islamique
Les enquêteurs ne laissent quasiment rien filtrer sur les interrogatoires, se contentant de répéter que le suspect affichait « un intérêt pour les groupes extrémistes, dont l’État islamique (EI) ».
Rakhmat Akilov était apparu sur les radars du renseignement intérieur mais rien, selon la police, n’indiquait qu’il pouvait commettre un acte violent. Des proches ou des collègues interrogés par la presse ont assuré qu’il n’était pas radicalisé.
Selon les quotidiens Aftonbladet et Expressen, qui citent des sources proches du dossier, il a affirmé au cours de sa garde à vue avoir agi sur « ordre » de l’EI pour venger « le bombardement de la Syrie ». L’attentat n’a toujours pas été revendiqué.
Face aux enquêteurs, il a apporté des éclaircissements sur les raisons de son geste, selon son avocat, mais ce dernier s’est refusé à les rendre publics.
Le magazine d’investigation Expo, spécialisé dans la surveillance des mouvements d’extrême droite, a eu accès à son compte Facebook avant sa fermeture vendredi.
Selon Expo, « en ressort une image fragmentée » de Rakhmat Akilov qui a « aimé » une page bouddhiste, une page mormone, affiché son soutien à l’opposant russe Alexeï Navalny mais aussi au Premier ministre Dmitri Medvedev.
En mars 2016, il publie une vidéo condamnant le terrorisme islamiste mais partage des vidéos de propagande à la gloire de l’EI et proclame abondamment son adhésion aux idées du groupe islamiste radical Hizb ut-Tahrir, interdit en Russie.
Ce groupe, qui se dit non-violent et affirme vouloir atteindre ses buts par des moyens pacifiques, cherche à rétablir un califat dans les régions musulmanes de Russie et dans les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale.
Rakhmat Akilov a demandé le remplacement de son défenseur par un avocat « musulman sunnite », une requête rejetée par la justice « faute de raisons valables ».
Le Parquet a par ailleurs annoncé mardi avoir levé la garde à vue d’un homme –un Ouzbek selon la presse– arrêté dimanche dans le cadre de l’enquête. Il reste détenu en vue de son expulsion du territoire pour séjour irrégulier.
L’ancienne Spice Girls devenue créatrice de mode, Victoria Beckham, vend désormais sa très chic ligne de vêtements dans les supermarchés Target, à l’instar de plusieurs designers comme Versace pour H&M et Kate Moss pour Topshop, désireux d’élargir leur clientèle.
Ces portants de supermarchés sont très recherchés par les clients férus de mode mais dont leurs portefeuilles ne permettent pas de fréquenter les boutiques de luxe.
« Normalement je ne fais pas de folie mais cette ligne est INCROYABLE ! », s’est exclamé lundi un blogueur de New York sur Twitter.
La collection « VB x Target » (Victoria Beckham for Target) marque la première incursion de la créatrice de mode dans les rayons de supermarché, avec une collection pour femmes et enfants. C’est la première fois aussi que la Britannique crée une ligne pour enfants, inspirée par sa très élégante fille de 5 ans, Harper.
« Je suis bouleversée par vos réponses », a réagi sur Twitter cette mère de 4 enfants, âgée de 42 ans, femme du célèbre footballeur David Beckham, au lancement de sa collection dimanche. « Merci pour votre patience et désolée pour les frustrations ! »
Après sa campagne de promotion auprès de ses amis, actrices, mannequins et autres célébrités, beaucoup d’articles étaient déjà en rupture de stock sur son site internet mardi.
Ses fans salivent devant les prix abordables –de 6 à 70 dollars et pour la plupart moins de 40 dollars– qui contrastent nettement avec les robes à quatre chiffres ou les hauts à trois chiffres que la créatrice vend d’habitude en prêt-à-porter.
Mais dans un magasin Target de Tribeca à Manhattan, un quartier huppé où beaucoup de clientes ont les moyens de s’offrir la ligne d’origine de Victoria Beckham, certaines émettent des doutes.
« Je suis une grande fan de Victoria Beckham. Mais pas de ça », confie Crystal, qui travaille dans la mode et ne veut pas donner son nom de famille, critiquant les tissus bon marché utilisés.
« Je n’aime pas tout », ajoute son amie et collègue Madeleine, 29 ans, qui finit cependant par trouver une robe à son goût.
« J’adore cet orange qu’elle utilise », affirme au contraire cette habitante de Tribeca qui a déjà chez elle certaines créations originales de Victoria Beckham.
Le ciel parisien se pare ce week-end d’une aura hollywodienne. Depuis hier, deux hélicoptères font le show au-dessus du quartier de Bercy et le long de la Seine. Les passants, eux, se bousculent pour photographier la scène, et la relayer massivement sur les réseaux sociaux. Les circonvolutions aériennes des deux appareils annoncent en effet le début du tournage parisien de Mission Impossible 6, dont la scène d’action principale se déroule sur l’éliport du Ministère des Finances. À quarante mètre au-dessus des rives de la Seine, la star de la saga Tom Cruise devrait ainsi réaliser une cascade de haut vol depuis les toits de Bercy… En attendant le tournage de la fameuse scène, que l’on sait imminent, les deux engins multiplient les prises de vue aériennes. En tout, 300 techniciens français sont mobilisés pour la scène, dont le coût global est évalué à 25 millions d’euros.
L’acteur américain s’entraînerait depuis un an pour réussir les prouesses au scénario de ce sixième volet. «Ça va devenir, il me semble, l’exploit le plus impressionnant et invraisemblable de tout ce qu’il a réalisé au cinéma à ce jour, et il travaille dessus depuis que Rogue Nation est sorti en salle. Ça va être renversant», indiquait récemment le producteur de la saga, David Ellison. Christopher McQuarrie, réalisateur de ce sixième épisode, a lui confirmé sur Twitter que cette cascade fera l’objet d’une séquence entière du futur long-métrage.
Connu pour réaliser lui-même ses cascades, l’acteur de 54 ans avait déjà réalisé un exploit remarquable pour le précédent film de la saga, Mission impossible: Rogue Nation (2015). Sans doublure, il s’était accroché à une aile d’un avion Airbus en plein décollage. Et pour rester fidèle à sa réputation de casse-cou, il y a fort à parier qu’une fois encore il ne devrait pas s’économiser sur le toit de Bercy…
De son côté, la maire de Paris, Anne Hidalgo, se réjouit du choix scénaristique de Christopher McQuarrie. «Le tournage de Mission Impossible 6 à Paris confirme l’attractivité mondiale de la capitale pour les amoureux du 7ème art, et contribue à la hausse de 15% du secteur pour le premier trimestre 2017. Produit par Paramount et réalisé par Christopher McQuarrie avec Tom Cruise dans le rôle principal, ce film d’action permettra la mise en valeur de la richesse du patrimoine parisien et contribuera à son rayonnement dans le monde entier.» s’enorgueillit la mairie de Paris dans un communiqué.
Ce tournage spectaculaire va-t-il gêner tranquillité des parisiens? Non répondent les édiles: «La Ville de Paris travaille de façon coordonnée avec la production afin que le tournage s’organise au mieux et que l’impact pour les riverains et usagers soit le plus léger possible.»
Il avait envie d‘un petit café sur l’autoroute. C’est ainsi que le rappeur Fianso, alias Sofiane Zermani, 30 ans, a justifié sur Twitter la privatisation sans autorisation d’un segment de l’autoroute A3 pour le tournage de son dernier clip, Toka. Le 6 avril dernier, à hauteur de la sortie Blanc-Mesnil-Aulnay, les voitures de ses comparses ont donc stationné en rang d’oignons sur la voie, le temps que Sofiane, tout de blanc vêtu, puisse déguster tranquillement son café. De quoi se requinquer avant d’entamer son nouveau morceau, Toka, accompagné d’une dizaine d’amis scandant «Alger Paris Bagdad».
Une scène hallucinante à laquelle les automobilistes de l’A3 n’étaient guère préparés. Et pour cause! La préfecture de police de Paris, compétente en matière d’autorisation de tournage sur la voie publique, n’avait pas été informée par le rappeur. «Nous n’avions pas donné d’autorisation», a-t-elle indiqué hier au Parisien. «Nous avons été informés d’une gêne jeudi en fin d’après-midi à la hauteur d’Aulnay».
Comme le rapporte Le Parisien, le temps d’arriver sur place, les motars de la CRS 7 n’ont pu que constater que Fianso et son équipe de tournage avaient déjà quitté les lieux. Le clip, lui, était disponible dès le lendemain sur Youtube. Ce samedi, il cumule déjà plus d’1 million de vues. La star montante du rap français est un habitué de ce genre de «putain de coups d’État dans la cité». Le 7 janvier dernier, alors qu’il tournait un clip dans la cité des Musiciens, aux Mureaux (Yvelines), un véhicule de police patrouillant dans la zone de tournage avait été caillassé, les forces de l’ordre contraintes de reculer et d’appeler du renfort. L’incident avait aussitôt été relayé sur les chaînes d’info, et massivement tourné en dérision sur les réseaux sociaux.
» VOIR AUSSI:Fianso: le rappeur dénonce un «putain de coup d’État dans la cité»
Pour rappel, le délit d’entrave volontaire à la circulation est passible de deux ans d’emprisonnement et 4500 euros d’amende. Mais puisqu’on vous dit que «prendre un café sur l’autoroute, ça n’a pas de prix»…
L’homme en garde à vue après l’attentat au camion bélier qui a fait quatre morts vendredi à Stockholm est un Ouzbek de 39 ans connu des services de renseignement, ont annoncé les autorités suédoises samedi.
La police a aussi précisé avoir retrouvé un engin suspect dans la cabine du camion, sans pouvoir en préciser la nature exacte pour le moment.
« C’est un homme de 39 ans d’Ouzbékistan », a déclaré lors d’une conférence de presse le responsable de la police suédoise, Dan Eliasson, au sujet de l’homme arrêté et placé en garde à vue quelques heures après l’attaque.
Il était connu des services de renseignement, a précisé leur chef, Anders Thornberg. « Il a fait surface dans notre collecte de renseignement dans le passé », a-t-il dit lors de la même conférence de presse, sans indiquer pour quels faits.
La police a par ailleurs indiqué avoir trouvé dans le véhicule utlisé pour l’attaque « un engin qui n’y a pas sa place. (…) Nous ne pouvons pas dire ce que c’est à ce stade, (…) si c’est une bombe ou un engin inflammable », a dit M. Eliasson.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, nouvelle formation djihadiste réunissant plusieurs groupes du Sahel, a revendiqué l’attaque qui a coûté la vie à un militaire français au Mali mercredi, dans un communiqué cité vendredi par l’agence mauritanienne Al-Akhbar. L’attaque a eu lieu quelques jours après la clôture d’une conférence d’entente nationale organisée au Mali le 2 avril, qui avait notamment recommandé l’ouverture de négociations avec deux dirigeants djihadistes maliens, le chef touareg Iyad Ag Ghaly et le prédicateur radical Amadou Koufa. Les groupes armés d’Iyad Ag Ghaly et d’Amadou Koufa font partie de ceux qui ont fusionné, avec notamment celui de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), pour constituer le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dont la création a été annoncée en mars.
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L’alliance djihadiste affirme que le soldat est tombé « dans une embuscade dans la région de Douentza » au Mali, près de la frontière burkinabée, dans son communiqué diffusé sur les réseaux sociaux et cité par Al-Akhbar. Paris avait annoncé jeudi la mort du militaire français dans « un accrochage avec des terroristes », au cours d’une opération conjointe entre la force française Barkhane et les armées malienne et burkinabée près de la frontière avec le Burkina Faso. En visite vendredi au Mali avec son homologue allemand Sigmar Gabriel, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a rendu hommage au « sacrifice » du soldat, le caporal-chef Julien Barbé.
« Nous n’allons pas négocier »
Après une visite à la base de la force de l’ONU au Mali (Minusma) à Gao, principale ville du nord du pays, où ils ont notamment rencontré le contingent allemand, les deux ministres se sont rendus à Bamako, où ils ont été reçus par le président Ibrahim Boubacar Keïta. « La France est engagée dans un combat contre le terrorisme au Mali. Il n’y a pas d’autre moyen », a déclaré Jean-Marc Ayrault à la presse à Bamako. « Nous n’allons pas négocier avec les terroristes qui revendiquent les attentats », a pour sa part affirmé le ministre des Maliens de l’Extérieur, Abdourhamane Sylla, rejetant ainsi implicitement la recommandation d’ouverture de négociations de la conférence d’entente nationale.
Les djihadistes, qui avaient pris le contrôle du nord du Mali au printemps 2012, en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques.
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