« C’est toujours dramatique, le travail » : un ouvrier raconte l’usine

« Je vous écris de l’usine » est une admirable chronique ouvrière parue de 2005 à 2015 dans le mensuel de critique sociale «CQFD». Jean-Pierre Levaray y raconte la vie quotidienne dans son usine d’ammoniac et d’engrais, une de ces poudrières classées Seveso 2. Ce site de Grand-Quevilly, dans le Rouennais, était une filiale de Total avant d’être revendu en 2014 à des Autrichiens et à un fonds d’Abu Dhabi. Triste classique, auquel a préludé une série de «plans de sauvegarde de l’emploi» (PSE), comme on dit pour mieux jeter son personnel après usage.

« Dans leurs calculs, les ouvriers comptent pour du beurre», lit-on dans la chronique d’avril 2006 intitulée «Putain d’usine: on ferme !» Tout est consigné d’une plume fine et incisive, le meilleur comme le pire. La fraternité ouvrière et la servilité des cadres, toujours du côté du manche, le salaire qui peine à monter – 1,8% pour eux contre 33% pour celui des actionnaires -, le matériel vétuste, les accidents, nombreux, comme celui arrivé à un intérimaire turc recruté pour descendre dans un four immense changer un catalyseur.

L’ouvrier est en bas, en scaphandre depuis une heure. Il fait 45°C. Tout pourrait s’enflammer au contact de l’air, alors de l’azote est injecté en permanence. Sa tâche est dangereuse au point qu’il porte un capteur pour contrôler son rythme cardiaque; il est sous surveillance vidéo, relié par un filin au collègue chargé de le remonter au cas où. Quelque chose dans le système d’alerte n’a pas marché ce jour-là quand l’homme a crié. CHU, brûlures aux pieds, le gars aurait pu y passer. Ces choses vues alternent avec le récit des calculs froids des stratèges, jamais rassasiés, même par leurs gains colossaux, «des bénéfices immoraux», dit Jean-Pierre Levaray.

Anne Crignon

Je vous écris de l’usine, par Jean-Pierre Levaray,

préface d’Hubert Truxler, dit «Marcel Durand»,

Editions Libertalia, 368 p., 15 euros.

Extraits

Je vous écris de l'usine

P’tif chef et grosse envie

Bon, y en a qui courent après, mais il y en a sur qui ça tombe, comme une malédiction. Un jour, l’ingénieur ou le chef de service vient te voir et te propose de devenir chef d’équipe. Il y en a qui, comme moi, ont toujours refusé, mais la plupart acceptent. Ça fait mieux sur la carte de visite, la paie est légèrement plus élevée et puis «ça donne des responsabilités». Parfois je me demande si la direction ne propose pas aux collègues de devenir p’tits chefs pour les casser ou les faire rentrer dans le rang. J’en ai vu combien, de ces ouvriers rebelles transformés en exécutants serviles après avoir obtenu des responsabilités (modestes) et des (petites) fonctions de commandement?

C’est un peu le cas de Denis. Dans sa jeunesse, avant d’entrer dans la boîte, il avait été «blouson noir». Plutôt porté sur la baston, il finissait souvent le week-end au commissariat. Devenu salarié, il s’était un peu rangé. Il s’était marié, aussi. Il continuait à ne pas se laisser faire et disait toujours non quand il ne voulait pas de tel ou tel boulot débile. Un rien macho, mais viscéralement indocile. Pendant un temps il a été syndiqué à la CGT et même, un court moment, délégué du personnel.

Et puis voilà qu’il y a quelques années, sa hiérarchie lui offre une promotion de chef d’équipe, quasiment au bénéfice de l’âge: c’était le plus âgé de l’atelier. En fait de montée en grade, il devait continuer à se farcir les quarts et à faire presque le même boulot, mais avec désormais neuf types sous son autorité. Son salaire n’a été augmenté que de 56 euros par mois. Pas de quoi faire la fête, mais Denis a accepté. Parce qu’il avait travaillé toute sa vie dans cet atelier, parce qu’il n’avait plus que quelques années à tirer, parce que ce serait en quelque sorte son bâton de maréchal.

Mais voilà, une fois devenu p’tit chef, Denis n’a plus été pareil. Était-ce le fait d’avoir des comptes à rendre ou d’exercer un bout de pouvoir? Denis est devenu un vrai con. Un pousse-cul comme il les avait combattus auparavant. À croire qu’il avait perdu la mémoire. Il la jouait dictateur, refusant toute discussion lorsqu’il y avait une tâche spécifique à exécuter. Impossible de se faire entendre, d’autant que Denis étant costaud, il jouait de ses muscles pour imposer ses vues.

Pire : il avait ses préférés, auxquels il donnait un boulot correct, et ses têtes de Turc, qu’il malmenait. Un climat malsain s’est donc vite installé dans l’équipe. D’où l’incident d’il y a quelques jours. Pas une action d’éclat, juste un petit geste vengeur. C’est le moment de la pause-café, toute l’équipe est assise autour de la table du réfectoire en attendant que la cafetière se remplisse. Denis trône en bout de table et parle de tout et de rien devant l’équipe qui ne l’écoute plus, tellement ils en ont marre de lui et de sa façon d’être. Il y a une heure, Denis a pris à partie Michel et Max et ça a failli se terminer en bagarre.

« Bon, je vois que vous n’avez pas envie de causer, dit Denis. Je vais faire un tour avant que le café soit prêt.» Il se lève et sort dans l’atelier. On pense qu’il en profite pour aller dans le vestiaire et se servir, en douce, un whisky caché dans son placard. Mais ce sont les mauvaises langues qui le disent. Le café est prêt et Manu le sert dans les tasses. C’est à ce moment-là que ça se passe. Max dit à Manu: «Passe-moi la tasse de Denis.» Manu obtempère et Max se lève, la tasse de Denis à la main, et se dirige vers l’évier. Là, il déboutonne sa braguette, sort son instrument et lâche quelques gouttes d’urine dans la tasse.

Ensuite il remballe le matériel, repose la tasse à la place de Denis et y ajoute le café. Personne ne dit quoi que ce soit. Personne ne critique. Personne ne trouve que c’est dégueulasse. Denis revient, s’assoit, commence à boire son café puis lâche: «Il est pas terrible ton café.»«Non, répond Manu, je l’ai raté, rajoute du sucre.» Denis s’exécute et boit son café, cul sec, sous les regards de toute son équipe. «Bah quoi? Qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça? Vous m’avez fait une connerie?» «Même pas», répondent les collègues en chœur. Voilà, c’est comme ça que ça s’est passé. Une histoire du quotidien, et celui qui me l’a racontée comme moi-même ne savons qu’en penser…

[Septembre 2006]

Quand on enchaînait les ouvrières à leurs machines

Clairement hors cadre

Souvent ils viennent me voir, lors d’une présentation de mes bouquins dans une librairie. D’autres travaillant dans la même usine que moi m’abordent dans un couloir ou à l’atelier… Tous ont la même requête: «Pourriez-vous parler des cadres? Parce que, nous aussi, nous souffrons du travail.» La plupart du temps, je leur réponds que j’ai du mal à me mettre à leur place, qu’il n’y a qu’eux qui peuvent parler de leur malaise au travail, et puis je finis toujours par dire qu’ils ont plus de bagage pour écrire que moi. En fait, je le sais qu’ils souffrent et qu’ils en chient. Pour la plupart, je sais qu’ils travaillent tous jusqu’à point d’heure. Mais je m’en fiche carrément: soit ils sont cadres dirigeants et ils sont là pour nous faire trimer davantage (voire pour nous virer), soit ils sont cadres techniques et acceptent le stress parce qu’ils ont la carotte au bout du bâton, celle de devenir un jour de vrais chefs, de gagner vraiment beaucoup d’argent, d’être mieux considérés… que sais-je encore?

C’est vrai que lorsqu’on est un jeune cadre, il faut s’accrocher davantage, et lorsqu’on est un vieux cadre, on se fait vite mettre au placard. Lorsqu’on est une jeune femme cadre, c’est encore plus dur, face à tous ces encadrés qui se la jouent vieux beaux paternalistes et il faut en faire des tonnes pour être considérée. Je sais également que ces gens ont des vies de famille encore plus perturbées que les nôtres (d’ailleurs ils fantasment beaucoup sur «la famille»); qu’il y a souvent de pauvres histoires de cul entre cadres dans les services et les bureaux, parce que leur univers est des plus restreints… Je m’aperçois aussi qu’ils ont des bagages scolaires importants mais que culturellement ça ne vole pas haut et que le soir, lorsqu’ils rentrent chez eux, ils ne savent que regarder TF1. Bref, je n’irai pas les plaindre et qu’ils se démerdent, j’ai déjà assez à faire de mon côté.

Pourtant, on m’a raconté cette histoire qui vient de se passer au siège parisien d’une entreprise publique en passe d’être privatisée. Claire, cadre technique dans cette boîte, vient d’apprendre qu’elle allait être mutée à Caen. Son mari, qu’elle a connu quatre ans auparavant au siège de l’entreprise, travaille maintenant à Lyon. Leur vie s’est faite ainsi, entre Paris et Lyon, et grâce au TGV c’était facile. Beaucoup d’heures de transport et de stress, mais aussi vivables que s’ils avaient vécu en banlieue. Pour avoir des enfants, ils attendaient une vie plus sereine. Bientôt, peut-être. Mais voilà, cette mutation à Caen rendrait la vie plus difficile, beaucoup plus difficile.

Claire a fait des pieds et des mains pour ne pas être mutée. Rien. Ils ne voulaient rien entendre, là-haut, à la direction générale. Il ne restait à Claire qu’à démissionner, mais c’était hors de question: le train de vie d’un couple de cadres, la maison et tout le reste l’en empêchaient. Cette mutation lui a pris la tête, d’autant que son mari ne semblait pas voir le problème. Il disait que ça ne durerait pas longtemps. Claire se sentait lâchée de toutes parts. Et puis, il y a eu ce dernier jour de travail à Paris. Claire a envoyé un carton d’invitation à tous ses collègues, pour un pot d’adieu. Ils sont venus nombreux dans la «salle automne», pour partager un moment avec elle, mais aussi pour déserter les PC et le travail.

Devant tous et toutes, Claire n’a pas fait de discours, elle a juste trinqué (du champagne) avec chacun. Puis, tout le monde étant pris par des discussions, elle s’est éloignée, s’est approchée de la fenêtre qu’elle a ouverte. Le temps que l’assemblée s’en rende compte, Claire était déjà debout sur le rebord. «Claire, fais pas de connerie», ont crié certains, mais, sans adieu, elle a sauté. Voilà, encore une histoire triste, mais c’est toujours dramatique, le travail.

[Novembre 2006]

La quille

Dans l’usine, il n’y a pas eu de plan de restructuration depuis bientôt sept ans, et il n’y a donc pas eu de ces départs en préretraite tant souhaités par les plus anciens. Du coup, la moyenne d’âge étant élevée, on peut s’attendre à ce que, d’ici quatre ans, plus du tiers de l’ensemble du personnel aura quitté l’usine. Ce qui est énorme. Et rien n’a été prévu ces dernières années pour pallier cette perte de savoir. Pour l’instant, la direction essaie d’embaucher pour combler les trous, mais les jeunes n’ont pas trop envie de bosser dans une industrie en perte de vitesse.

Heureusement pour la direction, il y a quelques boîtes de la chimie qui ferment dans le coin, alimentant un vivier de salariés. En regardant de plus près, tout en se gardant d’une vision par trop «complotiste», on peut penser qu’un départ aussi massif permettra au repreneur de l’usine de restructurer en économisant un plan de suppression d’emplois. Globalement, cela fonctionnerait, mais on sait qu’il y aura des manques dans certains services.

Le mois dernier, huit sont partis. Sur un total de 340, ça commence à se voir, et ce n’est qu’un début. Parmi ces huit collègues, des copains, mais pas tous. Certains comptaient les jours depuis déjà des années tandis que d’autres semblaient surpris d’apprendre qu’ils devaient quitter le bleu de travail. Jadis, la quille signifiait pot de départ, avec speech du chef de service, organisation d’une collecte, cadeaux et autres. Lorsque j’ai été embauché, le cadeau pour bons et loyaux services, c’était une paire de chaussons et un fauteuil. Pourquoi pas une concession directe au cimetière ? Aujourd’hui ce n’est plus le cas. La plupart des pots, quand ils ont lieu, se font en petit comité ou hors de l’usine. D’une part parce que le « zéro alcool » règne dans la boîte (en théorie, du moins), d’autre part parce que la plupart des collègues n’ont pas envie de faire la fête à l’usine. De plus en plus, d’ailleurs, ils filent en catimini, comme s’ils s’en allaient en congé.

Christian n’est pas de ceux-là. Avec ses allures de bûcheron rigolard, crinière et barbe grisonnantes, il a passé trente-cinq années dans la boîte. Pendant ses dernières années de boulot, il s’est investi dans le syndicat, après avoir occupé une partie de son temps libre à bouquiner la philosophie. Christian a bossé la majeure partie de son temps dans un des ateliers les plus sales de l’usine à fabriquer des engrais. Mais, à cause de ses articulations usées et de problèmes cardiaques, il a fini sa carrière comme gardien. Un gardien philosophe ça ne court pas les rues. Deux mois avant son départ, il a pris la résolution de ne plus bosser à son poste. Sans craindre une éventuelle sanction. Il n’avait pas envie de voir son chef, et ce dernier avait peur des possibles étincelles que produiraient leurs altercations. Christian a donc passé une partie de ses heures de travail au syndicat ou dans les autres services à causer avec d’anciens collègues. Il a sauté sur chaque occasion de réunion pour batailler avec la direction. Il en a aussi profité pour piquer pas mal d’heures au patron, ce qu’il ne pourra plus faire en retraite.

Pourtant, malgré ces arrangements très personnels, Christian est allé de moins en moins bien. «Ce n’est pas le travail que je vais regretter, loin s’en faut. C’est plutôt le fait que j’ai bossé tant d’années, avec des contraintes, des horaires, des collègues, et que j’ai un peu peur de l’avenir, dit-il. C’est un saut dans le vide, une petite mort, une page qui se tourne.» Il a fallu qu’il vide ses armoires et placards au vestiaire. «C’est vraiment bizarre cette impression: comme si tout s’effaçait. Bientôt mon nom disparaîtra des registres.»

Oui, c’est ce blues-là qui a atteint Christian. Difficile à imaginer de la part de ce colosse. Arrêter de bosser était depuis des années son souhait le plus fort, mais là, face à l’échéance de la retraite, il a du mal à s’y faire. Fichue aliénation liée au travail salarié !

Pour fêter son départ, il a organisé un pot au local syndical (lieu protégé) où beaucoup de monde est venu le saluer ou le chambrer. N’arrivant pas à quitter ses potes, il a promis de revenir de façon assidue aux prochaines réunions… Puis il est allé, pour la dernière fois, au service du personnel chercher son solde de tout compte.

[Avril 2013]

Séquestrer son patron : mode d’emploi

Travailleurs, travailleuses…

C’est vrai, 8 mars ou pas, je ne parle pas souvent des femmes de mon usine. C’est aussi vrai que, lorsqu’on travaille à la fabrication, on en côtoie très peu: juste les femmes de ménage qui arrivent encore plus tôt que nous au turbin, l’infirmière et les serveuses de la cantine. Les seuls endroits où le travail est plus «spécifiquement» féminin, c’est l’administration, la comptabilité, l’accueil des chauffeurs routiers et le labo. À l’autre bout de la chaîne hiérarchique, depuis quelques années, l’encadrement s’est légèrement féminisé, mais pas n’importe où. Pas aux postes stratégiques que se gardent nos cadres machos. On retrouve des femmes aux ressources humaines, à l’environnement et à la sécurité… Évidemment?

Il y a près d’une vingtaine d’années, deux jeunes femmes ont été embauchées au sein du secteur informatique. Il se trouve qu’elles étaient syndicalistes, situées à l’extrême gauche, et combatives. On peut dire qu’elles ont fait évoluer les mentalités des prolos de la boîte en ne se laissant pas marcher sur les pieds par le patron. Du coup, elles n’ont pas eu de mal à se faire une place et à être vraiment reconnues par les collègues. Elles n’ont pas eu besoin non plus de ferrailler longtemps pour que les calendriers et autres photos de filles à poil disparaissent des réfectoires et des ateliers.

Aujourd’hui, l’une d’elles est partie et travaille dans les risques technologiques, «pour emmerder encore plus les patrons», et l’autre est toujours présente sur le site, où elle s’investit énormément dans le comité d’hygiène et sécurité, au grand désespoir de nos différentes directions, car quand elle s’occupe d’un dossier (amiante, risques explosifs, rythmes de travail…) elle ne le lâche pas. Mais c’est d’une autre femme dont il va être question.

Odette a été embauchée il y a quatre ans, quand une loi sur l’égalité au travail a stipulé que les femmes pouvaient travailler la nuit et postuler à tous les travaux dits masculins. Cela fit d’ailleurs s’enorgueillir la DRH: avoir embauché une femme, jeune, black et issue d’un quartier difficile… elle faisait dans le social et le féminisme à la fois. Ce fut, semble-t-il, la seule qui se présenta pour un poste en fabrication, car depuis, pas une femme n’a pris sa suite. Certains vieux militants de la CGT dirent que ce n’était pas une bonne chose car travailler de nuit ou les week-ends n’est pas franchement libérateur, mais si c’était au nom de l’égalité, ils ne pouvaient se prononcer contre.

Odette fut postée dans mon atelier, réputé plus «propre» et plus «civilisé», le personnel y étant un peu plus qualifié. Mais accepter une femme dans une équipe ne fut pas si simple. Certains vieux ours n’avaient définitivement pas envie de travailler avec une «gamine». Pourtant, dans l’équipe où elle a atterri, ce furent les mecs qui changèrent un peu: certains arrêtèrent de péter ou de roter en public et surtout chacun châtia son langage, il n’était plus question de traiter l’autre de gonzesse ou d’en avoir plein les couilles.

Mais, si elle faisait correctement son boulot, elle a eu du mal à s’intégrer. Odette se sentait forcément seule dans cet univers viril. Ses collègues masculins par galanterie ou se voulant protecteurs l’accompagnaient souvent sur le terrain pour l’aider à fermer une vanne trop rouillée ou ramasser du matériel jugé trop lourd pour une femme. Ce ne fut pas du goût de son chef d’équipe qui la trouvait insuffisamment autonome et qui voyait en elle un poids pour l’équipe.

N’arrivant pas à se faire une place, mais aussi parce qu’il y a trop de fuites et de risques dans l’atelier, Odette vient de démissionner. Elle a trouvé un boulot dans un laboratoire de l’industrie pharmaceutique. Un univers un peu plus féminin.

En partant, elle m’a confié qu’elle voulait amasser de l’expérience dans l’industrie (et si possible de l’argent) pour retourner dans son pays afin d’y construire et d’y gérer une station d’épuration d’eau. Chacun ses rêves…

[Novembre 2013]

© Libertalia

Affaire Goodyear : “On se croirait revenu au temps du bagne”

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