Pourquoi l’économie française tourne le dos à la croissance

La France est en train de s’engluer dans la campagne électorale la plus surprenante que l’on ait jamais connue avec des rebondissements quasi quotidiens, où les hommes politiques se livrent à de véritables batailles de chiffonniers sur des sujets qui devraient logiquement rester mineurs tandis que les problèmes de fond demeurent ignorés, alors qu’ils ne cessent de s’aggraver.      Les statistiques égrenées au fil  des jours sur la situation de l’économie française traduisent une situation de plus en plus préoccupante, qui n’apparaît pas dans les programmes des candidats à l’Elysée, comme  si ceux-ci voulaient en détourner l’opinion pour la concentrer sur des conflits de personnes, loin des réalités. Pourtant les rapports  qui se succèdent reflètent des inquiétudes véritables sur l’avenir. La France est à la traîne des pays européens.  Elle tourne de plus en  plus le dos à la croissance,  pour entrer dans ce que les économistes appellent  dans leur jargon une stagflation : en clair, les  performances font du surplace, alors que l’inflation, qui avait  pratiquement disparu grâce à la baisse des prix du pétrole et des taux d’intérêt, relève la tête.  La reprise, claironnée dans les sphères officielles est pratiquement au point mort, avec une  augmentation de la production de richesses à peine  supérieure à un  pour cent  l’an  dernier, ce qui devrait encore être le lot cette année. En  affichant toujours des espoirs qui demeurent lettre morte, les responsables politiques faussent les résultats puisque les recettes sont surestimées alors que les dépenses sont elles sous estimées, creusant du même  coup les déficits. La Cour des comptes porte ainsi un jugement sévère en lançant un appel urgent en faveur des réformes, toujours annoncées, jamais exécutées, en soulignant les erreurs accomplies au cours du quinquennat de François Hollande, dont l’origine apparait dans l’augmentation la plus lourde des impôts qui ait été accomplie à partir de 2012 et qui a plombé l’activité du pays, entraîné l’envolée du chômage, sans que les quelques  mesures prises en fin de période aient  réussi à inverser la tendance.  Conséquence : la détérioration de la situation se poursuit, avec  son corollaire le plus grave : la désindustrialisation, dont les effets néfastes apparaissent  dans la comparaison du commerce extérieur entre l’Allemagne  et  la France : un excédent de l’ordre de 250 milliards  pour la première et un déficit proche de 50 milliards pour la seconde. Sans que l’on puisse voir une  réduction de l’écart, qui supposerait que les salaires augmentent plus vite Outre-Rhin, ou que la France renonce à  une amélioration du pouvoir d’achat, alors que les revendications se font de plus en plus pressantes.  La campagne  électorale anxiogène à laquelle on  assiste risque d’aggraver encore les choses. L’incertitude quant aux résultats à venir favorise l’attentisme chez les décideurs, en différant les  investissements. Les étrangers commencent à regarder avec suspicion la conjoncture hexagonale et préfèrent orienter leurs fonds vers d’autres pays comme  la Suisse ou l’Allemagne. L’écart se creuse ainsi entre les taux d’intérêt de part et d’autre du Rhin. Ce climat malsain a une autre conséquence : il entraîne une véritable  paralysie sur le plan politique dans l’union  européenne, accroissant les sentiments nationalistes à l’heure du Brexit, au moment où les nations du vieux continent devraient  afficher une attitude ferme face aux attaques du nouveau président américain Donald Trump. Avec le risque de multiplier le nombre des abstentionnistes lors des prochaines élections chez les Français partagés entre  la résignation et la colère face à l’impuissance des politiques. La France est en train de s’engluer dans la campagne électorale la plus surprenante que l’on ait jamais connue avec des rebondissements quasi quotidiens, où les hommes politiques se livrent à de véritables batailles de chiffonniers sur des sujets qui devraient logiquement rester mineurs tandis que les problèmes de fond demeurent ignorés, alors qu’ils ne cessent de s’aggraver.      Les statistiques égrenées au fil  des jours sur la situation de l’économie française traduisent une situation de plus en plus préoccupante, qui n’apparaît pas dans les programmes des candidats à l’Elysée, comme  si ceux-ci voulaient en détourner l’opinion pour la concentrer sur des conflits de personnes, loin des réalités. Pourtant les rapports  qui se succèdent reflètent des inquiétudes véritables sur l’avenir. La France est à la traîne des pays européens.  Elle tourne de plus en  plus le dos à la croissance,  pour entrer dans ce que les économistes appellent  dans leur jargon une stagflation : en clair, les  performances font du surplace, alors que l’inflation, qui avait  pratiquement disparu grâce à la baisse des prix du pétrole et des taux d’intérêt, relève la tête.  La reprise, claironnée dans les sphères officielles est pratiquement au point mort, avec une  augmentation de la production de richesses à peine  supérieure à un  pour cent  l’an  dernier, ce qui devrait encore être le lot cette année. En  affichant toujours des espoirs qui demeurent lettre morte, les responsables politiques faussent les résultats puisque les recettes sont surestimées alors que les dépenses sont elles sous estimées, creusant du même  coup les déficits. La Cour des comptes porte ainsi un jugement sévère en lançant un appel urgent en faveur des réformes, toujours annoncées, jamais exécutées, en soulignant les erreurs accomplies au cours du quinquennat de François Hollande, dont l’origine apparait dans l’augmentation la plus lourde des impôts qui ait été accomplie à partir de 2012 et qui a plombé l’activité du pays, entraîné l’envolée du chômage, sans que les quelques  mesures prises en fin de période aient  réussi à inverser la tendance.  Conséquence : la détérioration de la situation se poursuit, avec  son corollaire le plus grave : la désindustrialisation, dont les effets néfastes apparaissent  dans la comparaison du commerce extérieur entre l’Allemagne  et  la France : un excédent de l’ordre de 250 milliards  pour la première et un déficit proche de 50 milliards pour la seconde. Sans que l’on puisse voir une  réduction de l’écart, qui supposerait que les salaires augmentent plus vite Outre-Rhin, ou que la France renonce à  une amélioration du pouvoir d’achat, alors que les revendications se font de plus en plus pressantes.  La campagne  électorale anxiogène à laquelle on  assiste risque d’aggraver encore les choses. L’incertitude quant aux résultats à venir favorise l’attentisme chez les décideurs, en différant les  investissements. Les étrangers commencent à regarder avec suspicion la conjoncture hexagonale et préfèrent orienter leurs fonds vers d’autres pays comme  la Suisse ou l’Allemagne. L’écart se creuse ainsi entre les taux d’intérêt de part et d’autre du Rhin. Ce climat malsain a une autre conséquence : il entraîne une véritable  paralysie sur le plan politique dans l’union  européenne, accroissant les sentiments nationalistes à l’heure du Brexit, au moment où les nations du vieux continent devraient  afficher une attitude ferme face aux attaques du nouveau président américain Donald Trump. Avec le risque de multiplier le nombre des abstentionnistes lors des prochaines élections chez les Français partagés entre  la résignation et la colère face à l’impuissance des politiques.

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