Auteur/autrice : admin

Pékin veut un internet contrôlé

Pékin se doit de créer un espace propre et bien contrôlé sur internet, a déclaré le Président chinois Xi Jinping lors de son discours inaugural, tenu à l’occasion de l’ouverture du 19e congrès du parti Parti communiste chinois. Assurer la création d’un espace Web contrôlé, dépourvu de fausses informations, constitue l’un de projets qui importent […]

Mobilité à l’européenne

Personne en Europe ne peut prétendre être le fournisseur européen. Des fournisseurs nationaux sont apparus dans quelques pays mais dans la plupart des autres cela se limite à des initiatives locales d’envergure limitée. Les autorités Européennes ne se sont pas engagées dans cette voie. Futurelearn (2013), au Royaume-Uni, est une entreprise privée, une charity, de […]

Le Congrès de Dublin

Il y a quelques jours, j’ai suivi un congrès à  Dublin au cours duquel la question du social networking est revenue sur le tapis à plusieurs reprises. Il faut dire que celui-ci est, dans l’ensemble, un sacré casse-tête : et quand un internaute devient négatif à l’encontre d’une marque, il est bien souvent compliqué pour […]

Ces émiratis esclavagistes

Huit princesses des Emirats arabes unis ont été condamnées vendredi par la justice belge pour traite d’êtres humains et traitement dégradant sur des femmes travaillant à leur service alors qu’elles séjournaient dans un palace de Bruxelles. Un tribunal belge a condamné vendredi huit femmes liées au cheikh d’Abou Dhabi à de la prison avec sursis […]

Les USA et l’Iran

D’un côté, l’appel du président américain à « isoler » l’Iran de Hassan Rohani. De l’autre, on ironise sur « le show » mené par les États-Unis et l’Arabie saoudite. Le fossé se creuse entre Téhéran et Washington. Depuis le début de son premier déplacement à l’étranger comme président, samedi 20 mai, Donald Trump s’est clairement aligné sur l’Arabie […]

Voltige aérienne au dessus des bulles

Samedi dernier, j’ai réalisé un baptême de l’air un peu particulier voltige aérienne. Une expérience que je rêvais de faire depuis une éternité, mais que je temporisais chaque foissaint-glinglinJusqu’ici. L’expérience a commencé au petit aéro-club, où j’ai rencontré mon pilote, Seb. Celui-ci a commencé par me faire découvrir notre appareil (un un Cap 10B, pour […]

Benoît XVI, qui fête dimanche ses 90 ans, est «lucide» mais affaibli

Celui qui a renoncé à sa charge de pape il y a un peu plus de quatre ans, «n’a aucune intention d’entrer dans des diatribes» qui l’opposeraient à son successeur. Dimanche, jour de Pâques, Benoît XVI doit fêter ses 90 ans. Selon son secrétaire particulier, Mgr Georg Gänswein, qui l’assiste dans la maison située dans […]

Baptême de l’adrénaline

La vie, c’est pas du gâteau, disait Mano Solo. Il avait tort : la vie, c’est un cheesecake, doublé d’un fondant au chocolat, triplé d’une charlotte aux fraises, avec deux boules vanille et supplément chantilly ! Et il y a peu, je m’en suis offert une bonne tranche : je me suis offert un vol […]

À voix haute, la force de la parole: la parole du «93» est d’or

Source Figaroscope

Enfin un film positif dont les héros sont des jeunes de banlieue! Avec À voix haute, la force de la parole, Stéphane de Freitas et Ladj Ly dévoilent un pan méconnu de la Seine-Saint-Denis. Ils ont suivi un groupe d’étudiants en lice pour le concours du «meilleur orateur du 93», initié par l’association Eloquentia que le premier a créée il y a cinq ans.

«Ce film donne une image qui va à contre-courant des images véhiculées habituellement sur les banlieues, précise Stéphane de Freitas. Il y a 50.000 étudiants sur un petit périmètre pour moitié à l’université de Saint-Denis et l’autre à celle de Villetaneuse.» Mu par un esprit «militant» et sa passion du cinéma, pour son premier long-métrage, le trentenaire s’est penché sur une réalité qu’il connaît bien.

«Au début, on a commencé par trente ou quarante personnes dans les amphithéâtres pour arriver à 1200 participants au concours jusqu’à essaimer à Nanterre, Grenoble et Limoges», s’enthousiasme cet adepte de Raymond Depardon et d’Orson Welles. La clef de cet engouement selon lui: les bénévoles, professeurs et animateurs qu’il filme défendent les mêmes valeurs: «Le respect des opinions, l’écoute active, c’est-à-dire le questionnement, et la bienveillance. Bien sûr, il y a de la violence et tout ne va pas bien dans les banlieues, mais la plupart des jeunes essaient d’appartenir au système républicain.»

De vraies tranches de vie

Stéphane de Freitas a partagé la caméra, il explique: «Ladj Ly tournait caméra au poing, moi, j’ai essayé d’ajouter de l’artistique et de la poésie. Avec Eloquentia qui regroupe un atelier d’art, de vidéos et d’images, il y avait quelque chose d’unique et de concret nous avons saisi de vraies tranches de vie.»

Désireux de rester dans la sincérité, Stéphane de Freitas a suivi dix «personnages» : des étudiants qui ont «brisé leur carapace, se sont révélés progressivement au fil du concours ou sont allés jusqu’au bout». Touché par son engagement, le producteur Harry Tordjman l’a encouragé, puis France 2 a contribué au budget d’une œuvre qui aura nécessité cinq mois de tournage et dix mois de montage.

Les jeunes ont applaudi le film. «Ils se sont sentis respectés», raconte Stéphane de Freitas. Cet ancien basketteur professionnel avait déjà tourné des clips conceptuels. Né aux Lilas (93), d’un père garagiste et d’une mère qui aide ce dernier à faire les comptes, il a fait des études de droit et une école de commerce avant de se consacrer à son amour du 7e art.

À voix haute, la force de la parole Documentaire de Stéphane de Freitas et Ladj Ly.

Avec.: Eddy Moniot, Elhadj Touré, El Hadj…

Durée: 1 h 38.

Baselitz réinterprète le motif final avec une maestria stupéfiante

Source Figaroscope

Déjà, à la 56e Biennale de Venise, en 2015, Georg Baselitz avait créé l’émotion à l’Arsenal avec ses huit grandes toiles magistrales qui plongeaient la fin de l’exposition «All The World’s Futures» du commissaire nigérian Okwui Enwezor dans les ténèbres de Don Juan. Ces spectres roses, nus, où les taches jaunes, bleu clair, mauves, vert mousse évoquaient la décomposition et le renouveau, étaient les héritiers contemporains des danses macabres et des allégories médiévales. Ces huit portraits renversés, hauts de 5m, étaient aussi des autoportraits du grand peintre allemand, ogre à voix d’opéra et à l’œil bleu myosotis, qui, en basculant le sujet ou le motif, a forgé sa signature guerrière. Not Falling off the Wall, Lost and Gone Forever, No Pope is Avignon, les titres de ces géantes renvoient au cycle intitulé «Avignon» dans lequel Baselitz abordait la question de l’œuvre tardive et de la vieillesse. L’ogre qui sculpta à la hache un hommage rude au Penseur de Rodin se référait à un fait historique: le refus par la Ville d’Avignon de la donation d’une série d’œuvres tardives de Picasso. À quoi sert de vieillir si ce n’est à s’emparer de la liberté?

«Entre moi et moi-même»

«Le champ thématique de mon travail s’est fortement réduit au cours des dernières années. L’important est que je me suis de plus en plus isolé dans ma peinture. Je me suis de plus en plus replongé en moi-même pour en tirer tout ce que je fais. Je vis avec d’anciens catalogues, avec de vieilles photos et ne fais rien d’autre. Je peins entre moi et moi-même et sur nous deux. Voilà. Et de temps en temps, quelqu’un comme (le peintre expressionniste Otto) Dix, que j’estime beaucoup, vient se joindre à nous», explique le peintre rugissant, à un an de ses 80 ans. Il est né Hans-Georg Kern le 23 janvier 1938 à Deutschbaselitz (Saxe), ville de ce qui deviendra par la suite l’Allemagne de l’Est et qui lui donnera son nom d’artiste. Son père est instituteur. Dans la bibliothèque attenante à l’école, Baselitz découvre des albums de dessins du XIXe siècle, qui constituent son premier contact avec l’art.

Toute cette soif d’art restera chevillée à ce grand corps. Peintre, sculpteur, dessinateur, professeur, collectionneur, érudit et sauvage, il est tout à la fois. Et aussi homme de lucidité et de vérité, même brutale. La série «Descente» qu’il dévoile à Pantin a cette force mâle et cette délicatesse profonde du peintre qui se connaît et se libère. Les fonds sont noirs, puis bleu nuit, puis pulvérisés de matière picturale cosmique comme certains portraits d’Edvard Munch. Les corps émaciés sont suaves, rose animal au léger effet de satin, que le pinceau vient écorcher et durcir. Ils descendent l’escalier de la vie, comme Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp (1912). Mais l’escalier ressemble plutôt aux géométries vides, gouffres à peine esquissés de Cy Twombly au Centre Pompidou. Dans cette jouissance du vieux peintre, il y a du Monet plongeant sans fin, des années durant, dans la couleur libératrice de ses Nymphéas.

Galerie Thaddaeus Ropac – Pantin. 69, av. du Général-Leclerc, Pantin (93). Tél.: 01 55 89 01 10. Horaires: du mar. au sam., de 10 h à 19 h. Jusqu’au 1er juillet. Catalogue: «Georg Baselitz, Descente», avec l’essai de Florian Illies, fondateur  du magazine «Monopol» (Galerie Thaddaeus Ropac).

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